Ce chapitre ne fait pas partie du journal du personnage principal de la fanfic. Ce n'est rien d'autre qu'une grosse note d'auteur pour vous situer dans le temps à Unys et vous présenter les personnages.

Voilà, comme dit plus haut, ceci est une grosse note d'auteur. D'où le nom de « Chapitre 0 ». Comme le titre l'indique, je vais dans ce chapitre présenter le contexte dans lequel se situe l'histoire, principalement au niveau du temps et les personnages principaux. Comme j'ai décidé de faire cette fanfic sous forme de journal, je ne pouvais pas vous raconter et présenter mieux les personnages puisqu'on part du principe que les deux lecteurs qui sont les deux petits frères du personnage principal connaissent celui ci. Enfin, avant de commencer avec les personnages, débutons par le contexte.

Contexte de l'histoire : Comme vous avez certainement pu vous en rendre compte en lisant l'introduction de la fanfic, l'histoire se déroule dans la région d'Unys, et en premier lieu à Flocombe. Dans le jeu, il y a deux contextes temporels possibles, je fais donc cette petite présentation pour éviter les confusions et qu'on soit tous fixés sur un même moment. On a donc le contexte où la première team Plasma sévit, où le maître de la Ligue est Goyah, où le désert n'est qu'en construction, et où N n'est que le pion de Ghetis. Ce n'est pas de cette époque là d'Unys dont traite l'histoire, mais de celle qui se déroule deux ans plus tard avec l'apparition notamment de villes comme Pavonnay, Amaillide ou encore Papeloa. Pourquoi ce contexte là et pas l'autre ? Tout simplement parce que je n'ai pas jugé l'autre assez intéressant pour mon histoire. De plus, la diversité des Pokémons varie beaucoup. J'ai préféré prendre le contexte où la diversité était la plus marquante.
Voilà, vous êtes fixés. Nous sommes dans le contexte de Noire 2 et Blanc 2.
J'en profite pour dire que les maps que je décrirais dans la fanfic, notamment celles des villes ne sont pas les répliques exactes de celles du jeu. Je rajouterais souvent 1 ou 2 bâtiments qui n'existent pas dans le jeu. Vous le contasterez d'ailleurs dès le chapitre 1.

Personnages : Je n'ai pas beaucoup de personnages à présenter alors je ne vais faire que le personnage principal et sa mère.
Donc, le personnage principal, nommé Andrew est âgé de quinze ans. Au début et pendant son aventure, il est fils unique. Je n'en dis pas plus, vous voyagerez avec lui en lisant son journal, le suspense se chargera de sa personnalité !
La mère d'Andrew, nommée Isabelle est âgée d'une quarantaine d'années. Elle a été dresseuse avant, accompagnée de son Emolga. Après avoir eu son fils, Emolga est parti de lui même, il avait compris qu'Isabelle voulait protéger son fils avant tout. Il ne lui en voulut pas et revint plusieurs nuits par semaine pour voir son ancienne camarade de voyage.

Voilà, vous découvrirez d'autres personnages au cours de l'histoire ! Je vous laisse donc découvrir le chapitre 1 de « Voyage à Unys » !

J'écoutais de la musique, comme à mon habitude, assis confortablement ur mon lit, attendant patiemment la fin de cette énième journée de ma courte vie... et de cette tempête de neige qui n'en finissait pas de s'abattre dehors. Les volets claquaient tellement le souffle du vent était fort. Jamais je n'avais vu de pareilles conditions climatiques. Ce qui me poussa à me mettre devant la fenêtre. On ne voyait pas à dix mètres : les flocons tombaient en si grand nombre et si rapidement qu'on ne pouvait pas voir bien loin. Et dans le cas de la maison, postée sur la colline au dessus de l'ancienne arène de Zhu, il n'y avait rien à voir. En tout cas, pas dans un rayon de dix mètres.


Soudain, collé à la vitre comme j'étais, je vis une masse difforme traverser mon champ de vision à toute allure et disparaître aussi vite. L'étonnement se lisait sur mon visage, et heureusement que personne n'était là pour me voir. Je fis volte-face, enfilai ma veste et sortis en plein milieu de la tempête. Cela ne m'empêcha pas de me diriger dans la direction vers laquelle la masse difforme avait été balayée. Ce que je découvris bouleversa ma vie qui jusqu'alors était morne et monotone. Un Sorbébé apparemment blessé me regardait avec un air suppliant. Il ne parvenait plus à léviter et se faisait violemment fouetter par les flocons qui tombaient. C'était un Pokémon de type glace pourtant et la neige semblait le blesser.


Je décidai donc de le ramener à la maison, au risque de mettre Maman en colère. Et oui ! Elle n'aiment pas vraiment les Pokémons avant. Enfin, c'est ce que je croyais. J'enlevai donc ma veste et la lui enroulai autour de son petit corps de glace. Je le pris dans mes bras et l'emmenai au pas de course vers la porte d'entrée de la maison.


J'ouvris celle ci violemment en ne prenant même pas la peine de la refermer et je déposai délicatement le Sorbébé dans le divan du salon. Maman, qui avait entendu le vacarme depuis la cuisine rapliqua et en voyant le Pokémon, écarquilla les yeux.

- Que fait cette bestiole ici, Andrew ? Me demanda Maman sur un ton réprobateur.

- Je l'ai aperçu depuis ma fenêtre et il avait l'air blessé, alors je l'ai ramené, m'excusai-je.

- C'est un Pokémon de type Glace, je le vois mal être blessé par de la nei... commença de répliquer Maman.

- Par quoi ? Répondis-je, incrédule.

- Attends, c'est quoi cette trace sur ce Sorbébé ? S'exclama Maman, horrifiée.

- Quelle tra... commençai-je.

Je m'étais retourné pour observer le Sorbébé quand je vis une longue trace d'où ce qui semblait être son sang s'échappait en coulant en un mince filet bleuté et argenté. J'eus à peine le temps de me retourner que Maman avait déjà empoigné le Pokématos et tapait le numéro de quelqu'un en jurant.

- Je redoutais ce jour et le voilà qui me ramène un Pokémon blessé !

Je ne compris pas ce qu'elle avait voulu dire par là, mais je ne tardai pas à l'apprendre. Elle me renvoya dans la chambre chargé du Pokémon et de quoi panser et soulager sa blessure avant l'arrivé d'un prétendu docteur.


Quelques minutes plus tard, le professeur Keteleeria faisait irruption dans la pièce, accompagné de Maman. Il soigna Sorbébé en silence, puis se tourna vers nous :

- J'ai une bonne, et une mauvaise nouvelle. La bonne, c'est qu'il est hors de danger. La mauvaise, c'est qu'il n'évoluera jamais. Sa blessure a touché le point sensible qui permettait son évolution. Je remercie d'ailleurs encore le professeur Orme de ses enseignements, nous dit-il sur un ton neutre.

- Cela ne nous posera pas de problème, nous le relâcherons dès qu'il se sera remis, répondit froidement Maman.

Le professeur sourit et prit la parole :

- Isabelle, je sais que tu redoutes ce jour depuis la naissance d'Andrew, mais comme tu l'as su avant lui, les Pokémons choisissent leur dresseur, et non l'inverse. J'ai vu dans les yeux de Sorbébé qu'il a choisi ton fils, et il ne partira pas sans lui.

- Mais... commença Maman.

- Il n'y a pas de « mais » qui tienne, il l'a choisi, et la décision appartient à Andrew maintenant.

La nouvelle me tomba dessus brutalement. C'était comme recevoir une avalanche en pleine figure. Sorbébé m'avait choisi ? Il serait mon compagnon ? Je me tournai vers lui. Il m'adressa un regard bienveillant et reconnaissant. Je lui avais sauvé la vie, il devait s'estimer redevable envers moi probablement.

- Andrew, la décision t'appartient. Sorbébé te suivra quoi que tu choisisses. Soit tu sillonnes Unys et tu pars à la conquête des arènes, soit tu restes avec ta mère, mais Sorbébé vivra avec toi, me dit le professeur.

De toute évidence, il connaissait déjà ma réponse et commençait à sortir un objet de sa blouse.

- Je pars, dis-je fermement. Ce n'est pas contre toi Maman, mais je m'ennuie à Flocombe, et si je restais, Sorbébé ne vivrait pas mieux, ajoutai-je, voyant Maman affaisser les épaules.

Ses lèvres esquissèrent tout de même un sourire malgré sa déception que j'imaginai profonde.

- Bien, maintenant que la première étape est réglée, commença le professeur, comme s'il lisait son agenda, j'aimerais que tu récoltes pour moi et mes recherches sur les Pokémons, des informations sur ceux ci à l'aide du Pokédex, un objet High-Tech recueillant des informations sur les Pokémons et ce automatiquement une fois rencontrés. Tu auras plus d'informations si tu les attrapes bien entendu mais je ne te demande pas une telle tâche. Les rencontrer suffit déjà amplement. D'ailleurs, ils ne sont pas tous présents à Unys. Qu'en dis-tu ? Acheva le professeur.

J'acceptai, et il me tendit le Pokédex. Je le pris, attrapai un sac à dos et le fourrai à l'intérieur, précautionneusement. Le professeur me tendit ensuite une PokéBall de couleur légèrement rosée.

- C'est une Soin Ball, attrape Sorbébé avec, il sera soigné instantanément et tu pourras partir.

Inquiet, je lançai la Soin Ball délicatement sur Sorbébé. Malgré sa blessure, il se jeta à l'intérieur. Il y eut trois clics et la PokéBall se stabilisa. Je la pris et la fourrai également dans mon sac. L'heure des adieux était venue. J'enlaçai tendrement Maman en l'embrassant. Elle me tendit une carte de la région d'Unys que je rangeai soigneusement et d'un pas décidé, je me dirigeai vers la porte, en laissant Maman et le professeur Keteleeria derrière moi. J'ouvris la porte d'entrée et posai un pied dehors, puis deux.
Mon aventure venait de commencer.

Si tu veux présenter ta 'fic sous forme de journal tu dois en respecter la mise en page à savoir préciser la date de chaque parties du journal.

Bon, ça va beaucoup trop vite. On ne voit absolument pas que le Sorbébé s'est attaché à Andrew. Un Pokémon qui te sourit pour te remercier de l'avoir sauvé ne veut pas forcément dire qu'il a envie de rester avec toi. Il faut développer davantage ce côté-là.

De même détaille un peu plus ce que ressent ton personnage. C'est un journal intime donc le héros doit absolument faire part de ce qu'il ressent, de ce qu'il pense. Cela doit avoir une grande place dans ton récit.

Pour le scénario, j'attends que l'histoire avance un peu plus pour en juger.

1er jour d’aventure (07 /12)

Mon aventure venait de commencer certes, mais j’aurais aimé que ce soit par un temps plus clément. J’avais complètement oublié la tempête qui faisait rage dehors. Je restai là, planté devant le seuil de la porte en contemplant le mont Foré, enneigé lui aussi. Je ne me rendis pas compte du temps que j’avais passé dehors devant la porte. Celle-ci s’ouvrit, laissant passer le professeur Keteleeria, qui fut visiblement surpris, mais amusé de me voir ainsi, avec une couche de cinq bons centimètres de neige sur mes cheveux. Je passai à la hâte ma main dans mes cheveux pour  l’enlever, un peu gêné par le rire contenu du professeur. Il prit la parole en premier :


- Et bien Andrew ? Tu ne sais pas par où te diriger en premier ? ça tombe bien, le Mont Foré est loin d’être le meilleur endroit  pour débuter une aventure, et la tourbière Flocombe non plus. Viens avec moi,  je vais t’emmener à Pavonnay. Le hasard a voulu que mon laboratoire s’y trouve en plus de l’arène de Tcheren.


- C’est gentil, merci Professeur, dis-je sur un ton reconnaissant. Mais, comment comptez vous m’y emmener ?


- Un petit baptême de l’air te ferait sans doute du bien, dit-il, malicieusement. Sors de cette Pokéball mon ami et emmène nous à Pavonnay !


Le professeur leva une Pokéball au dessus de sa tête et un grand Pokémon Oiseau en sortit. Je me précipitai sur mon Pokédex et l’ouvris en ciblant le Pokémon.


- Gueriaigle, le Pokémon Vaillant. Un chevalier du ciel, brave et intrépide. Pour les siens, il combat au mépris du danger, sans jamais fléchir, dit la voix du Pokédex, monotone.


- Je vois que tu commences à mener les recherches sérieusement. N’oublie jamais de faire ça à tous les nouveaux Pokémons que tu rencontreras, me dit le professeur, épaté par mon réflexe. Allez, monte sur son dos, il va nous transporter à Pavonnay, nous y serons dans une vingtaine de minutes.


Je réfléchis quelques secondes et fis remarquer au professeur, inquiet :


- Mais, il ne pourra pas nous porter tous les deux, Professeur !


- J’avais pensé à cela ne t’inquiètes pas. Je vous rejoindrais à Pavonnay après. Allez, va Gueriaigle ! Emmène Andrew à Pavonnay !


Le Pokémon sembla acquiescer et d’une puissante impulsion, prit son envol. J’eus la peur de ma vie. J’aurais dû m’accrocher à son plumage avant le décollage car je faillis tomber de son dos. Je ne sais plus exactement comment j’ai fait pour reprendre mon équilibre,  mais toujours est-il que je l’ai fait. Je m’accrochai ensuite à sa collerette blanche, pas plus désireux que ça de tomber alors que nous volions déjà à plusieurs centaines de mètres du sol.


Les conditions météorologiques ne s’amélioraient pas pour autant. Je maugréais intérieurement contre le mauvais temps. Apparemment, Gueriaigle s’en amusait et décida de nous entourer par une attaque Abri. Je le remerciais en lui tapotant la tête délicatement.


Je risquai ensuite un œil en bas. On avait encore encore grimpé plus haut, à tel point que nous survolions à présent le Mont Foré. Je cessai de regarder,  pris par un petit vertige et posai ma tête sur le dos de Gueriaigle, en fermant les yeux.


Je me réveillai quand nous commençâmes à descendre, ou plutôt quand Gueriaigle me fit part de son cri strident dans mes oreilles. J’ai bien cru que mes tympans allaient exploser. Le paysage se faisait plus précis, et il n’y avait pas de neige, juste une douce brise hivernale. Gueriaigle n’atterrit pas exactement à Pavonnay. Il me déposa sur la route 19 et me poussa avec sa tête vers le Sud. Il se retourna ensuite et prit son envol dans la direction opposée. Je le regardai s’éloigner puis me retournai et commençai à marcher vers Pavonnay, en observant les arbres dénudés et les points d’eau gelés avec admiration sans remarquer la personne que j’allais heurter dans quelques secondes.